Au pays des jouets
Le tintamarre d'une crécelle.
ce texte fait partit du livre au pays des jouets.
Le tintamarre d'une crécelle.
- Maman, pourrais-tu me raconter tes jeux et jouets avec lesquels tu t'amusais quand tu étais petite?
À ton époque, y avait-il des jeux électroniques ?
La maman répond à sa fille :
- Non, les jeux électroniques n'existaient pas à cette époque, ils débutaient seulement, mais nous avions des jouets autrement plus extraordinaires!
- Où as-tu mis ces jouets?
Pourrais-tu me les montrer ?
- Nous irons les voir après manger, ils sont chez grand-mère et tous ceux que tu auras choisis, nous les ramènerons avec nous si cela te fait plaisir?
Après avoir remis la cuisine en ordre, Ghyslaine emmena Marlène chez sa maman.
Après les embrassades, Ghyslaine, sa maman et Marlène la petite fille montèrent au grenier, qui se trouve au deuxième étage de la maison.
Une fois arrivées, du regard elles explorèrent le grenier.
Et elles virent la malle et le coffre dans un coin où un tas de d'objets entassés obstruaient le passage.
- Maman, te rappelles-tu où tu as mis ce grand coffre en bois avec tous mes jouets?
La grand-mère leur dit :
- Je pense que le coffre se trouve là-bas tout au fond du grenier sous ces décombres!
Effectivement, celui-ci se trouvait perdu au milieu du capharnaüm, dans ce coin de grenier.
Comme il n'y avait presque pas de lumière, Ghyslaine ouvrit la petite fenêtre qui se trouvait de l'autre côté de la pièce et la clarté entra dans le grenier.
Après avoir déblayé les objets qui entravaient le passage, elles eurent accès au coffre. Avec un peu d'effort, Ghyslaine souleva le couvercle de la vieille malle.
Ensemble, elles découvrirent tout un tas de jouets qui s'enchevêtraient les un dans les autres et les uns sur les autres. Ils étaient tous aussi poussiéreux.
Ghyslaine chercha ses jouets les plus anciens. Elle en retrouva beaucoup.
Tel ce pantin articulé, le yoyo qui ne fonctionne plus, les osselets avec lesquels elle et ses amies de classe ont tant joué en récréation.
La maman de Marlène, continuant ses recherches, aperçoit la jambe d'un poupon de celluloïd, découvrant le poupon elle essaya de lui remettre la jambe, mais en vain.
Elle le mit de côté pour le réparer plus tard.
Elle retrouva sa corde a sauté.
Les vêtements de ses poupées, froissés, ils étaient là.
- Regarde Marlène, c'est Teddy, mon vieil ours en peluche, il ne me quittait jamais dit-elle à sa fille!
Pour le faire parler, je devais lui appuyer sur le ventre!
- Et toutes mes poupées, dit Ghyslaine, les voilà!
Maintenant, grâce à ses plus beaux jouets, Ghyslaine revivait de ces belles histoires comme elles les vivaient à cette époque.
Que de souvenirs lui revinrent en mémoire, heureuse pendant quelque instant, elle revoyait certaines scènes qui la firent sourire.
Pendant ce temps, Marlène bousculait ce qui restait au fond de la malle.
- Marlène, fait bien attention car ces jouets sont très fragile, ils sont fait à partir de carton bouilli, de morceaux de bois, ou comme cette poupée vois-tu?
Elle a été faite avec des brins de laine et des bouts de tissus!
Celle-ci s'appelle Marion, elle a été faite par ma mère!
Et cette petite armoire de poupée a été fabriquée par un voisin, il était artisan, il fabriquait des meubles et des jouets. Ta grand-mère en voulait une et ton arrière grand-mère lui en a commandé une pour quelque argent qu'elle avait économisé.
- Mais alors, ce jouet est très, très ancien?
- Bien sûr que oui, dit Ghyslaine, il a plus de soixante ans!
Maintenant, allons soulever le couvercle du vieux coffre! Marlène et sa maman se mirent à sortir un par un tous les vieux calots de son frère David. Il y avait son train électrique, son meccano, le cheval à bascule. Les quilles que son père lui avait offerts et les animaux de la ferme.
- Tient, un vieil avion, il lui manque une aile, maman et ce camion de pompier s'écria Marlène!
- Oh!Je me souviens combien ton oncle David a pleuré pour avoir ce fameux camion de pompiers!
- Et ce jouet, je ne le connais pas dit Marlène!
- La fameuse crécelle!
- Qu'est-ce qu'une crécelle et à quoi servait-elle?
Au moment de pâques, les enfants passaient chez tous les gens du village au moment du repas de midi, tout en actionnant leurs crécelles, cela faisait un sacré tintamarre, se mettaient à chanter:
- Mesdames, messieurs, il est midi, bon appétit!
- Tous les midis ils faisaient cela?
- Jusqu'au jour de pâques, quand les cloches revenaient!
Marlène et sa maman redescendirent avec tous ces jouets y compris la corde à sauter.
Elles les époussetèrent et elles les rangèrent dans une vitrine en verre qu'elles venaient d'acheter tout spécialement pour les y loger.
Que de beaux souvenirs revivaient à présent sous les yeux extasiés de Marlene et sa maman.
Autrefois, les enfants rêvaient au beau pays des jouets, d'un pays imaginaire.
Ah qu'ils étaient beaux tous ces jouets extraordinaires!
Mercredi, 4 janvier 2012; 10 h 10:25
Suivre ce lien pour écouter Gérard Le Normand :
Si j'étais Président de la république .
http://www.youtube.com/watch?v=0iPR_-ZXOfs&feature=related
Commentaires
Très joli texte et images pour l'accompagner!Des jouets tout simple mais qui perdurent dans le temps et émerveillent encore petits et grands!
Bonsoir flocons, merci de l'intérêt porté pour mon blog. Et oui, Mylène est très appréciée d'un grand nombre dont moi, c'est pourquoi je lui consacre un blog et parlerais aussi d'autres artistes français que j'apprécie! Voilà une très belle histoire sur les jouets d'autrefois, bel article! Bonne soirée, bisous
Bonjour Flocons, un très joli texte et de très jolies images, ah le temps de l'enfance, c'est si loin désormais! Mais pas dans l'esprit, ouf! lol C'est une des rares chansons de Lenorman que j'apprécie d'écouter. Bonne fin de journée, big bisous
Bonsoir ma jolie,
magnifique texte qui nous ramène à l'enfance.
Tu as bien choisi la chanson de Gérard Lenorman. J'ai bien aimé.
J'irai voir dans google demain le lien que tu m'as mis.
Merci Flocons.
Je te remercie aussi pour tes félicitations. J'ai fait du chemin depuis 4 ans.
Je ne voulais pas fêter mon anniversaire de blog mais une amie m'a fait un cadre. Je l'ai mis dans l'article.
Tu es une femme adorable Flocons.
Je te souhaite une bonne fin de soirée.
Je t'embrasse très fort.
Cricri